C'était un peu compliqué aujourd'hui, j'ai pas réussi à faire tout ce que je voulais faire alors que j'avais plein de temps. Pas de Morning Pages, pas d'article quotidien (en fait, si, celui-ci, juste à temps) et l'impression de n'avoir rien pu faire correctement alors que j'avais plein de temps.

Il existe plusieurs raisons scientifiques pour lesquels les lundis semblent si compliqués à gérer pour les êtres humains et celle qui revient le plus est le désordre qu'on laisse dans notre sommeil le weekend.

S'il y a bien un truc que j'ai retenu du livre Why We Sleep de Matthew Walker (alors que je ne l'ai pas encore lu mais il est bel et bien dans ma pile à lire, un jour, peut-être), c'est que:

  • À peu près 60% de la population dort moins de 8 heures par nuit — le minimum recommandé par les experts médicaux. Et parfois même s'en vante, au nom de la productivité. J'avoue avoir fait partie de la team "Six heures de sommeil ça me suffit" il y a de ça quelques années.
  • Les problèmes de sommeil sont des facteurs importants dans les troubles de la santé mentale comme la dépression ou l'anxiété.

J'en conclu que si on a tendance à surdormir les samedis et dimanches et/ou aller se coucher plus tard puisqu'on ne doit pas se lever tôt le lendemain, ça fout la pagaille dans notre rythme naturel, et ça, les lundis, ils n'aiment pas ça. C'est pour ça qu'ils sont si durs avec nous.

Je reviendrai sur cette histoire de sommeil parce que je suis très curieux de comprendre comment ça marche. Entre temps je sais qu'il va bientôt exister un podcast sur le sujet mais c'est secret, par contre il existe déjà le Insomnia Club de Axelle Minne. Il y a aussi un commentaire de Bill Gates dans l'article Goodreads lié plus haut.

Là il est 23:58 et je poste juste à temps pour aller dormir avant d'être mardi.