Depuis mon adolescence, j'ai toujours été attiré par toutes les formes modernes d'écritures, les contraintes de l'Oulipo, les répétitions absurdes, les jeux graphiques des mots et des lettres et puis les chansons, les romans, les histoires, les trucs et tout reste.
Mais très peu de poésie, dans le sens classique du terme. Et là, depuis plusieurs semaines, je ne sais pas pourquoi mais je suis souvent confronté à cette forme, nouvelle pour moi. Alors je cherche et je lis.
J'en parlais déjà un peu dans la petite lettre #22, j'ai eu des retours de Anne-Lise (ça sera le sujet d'un prochain post) et Simon et puis le dernier livre que j'ai relu, La Lettre à Helga, en était parsemé. Il y a un truc à faire avec ça, mais je sais pas encore quoi.
Quoiqu'il en soit, j'ai un peu creusé dans des morceaux de ma mémoire, et le premier poème dont je me souviens, sans avoir dû l'apprendre par cœur — il avait été publié dans un magazine genre Echo des Savanes ou Fluide Glacial il y a 25 ans — et que je peux encore réciter aujourd'hui c'est:
Donne moi la somme de tes doigts je te donnerai une main
— Je ne sais plus
Donne moi la somme de tes mains et je te donnerai demain
Mais en attendant demain
Laisse moi faire un somme
Voilà, si tu connais l’aut·eu·r·ice n'hésite pas à me le dire. Et si t'as des poèmes préférés, balance moi un tweet.
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