J'en ai déjà parlé une fois ou deux (ou plus) mais j'en ai une petite. Ma mémoire ne fonctionne pas comme je le voudrais, je me souviens rarement des événements importants, et parfois même quand mes ami·es me racontent des histoires ou des souvenirs, je m'en souviens à peine. Ou alors il faut que ça ait été très très marquant mais je ne pense même pas que ce soit un critère essentiel pour que ce soit gravé dans ma mémoire. Par exemple, les naissances des mes enfants ont été deux jours assez marquants mais j'ai peu de souvenir d'eux (des jours, pas des enfants).
Donc je note et j'écris le plus possible pour compenser, pour revivre une deuxième fois, mais malgré tout, un autre problème persiste: j'ai également un mauvais protocole d'archivage et de récupération d'idées.
Je pourrais avoir noté une idée super mais passer ensuite tellement vite à un autre projet, un autre carnet, un autre mois que je l'oublie totalement. Et cette idée si géniale, notée à temps, en son temps, ne sera jamais. C'est peut être aussi pour cette raison que je dois activer les choses au moment même, au plus vite, même si ça m'oblige à sauter de projet en projet, sinon les idées s'effritent et s'oublient. Ou alors, je suis un éternel insatisfait, ou les deux, et ça aggrave encore plus les choses.
D'ailleurs, complètement par hasard, suite à une blague d'aviron de Degré Premier (ici), je suis retombé sur un vieux tweet de l'époque où les blagues sur l'aviron étaient très tendance (vers 2012).
Après un partage de ce même jeu de mot sur Instagram, Carole vient me faire deux confidences en privé ce matin (qui ne seront donc plus privées quand j'aurais fermé cette parenthèse):
Moi je me rappelle que t’en avais posté un sur Facebook une fois, ça devait être en 2010/11. Tout le monde était ‘mdr’. J’ai cherché pendant des jours. J’ai jamais réussi à le comprendre. Ma pire défaite à ce jour.
L'autre défaite c'est quelle n'a pas pu s'en souvenir non plus. On n'aura jamais la clé pour résoudre ce trauma. Mais elle poursuit:
Par contre la blague du saumon fumé je m’en suis toujours pas remise. J’ai parfois encore un sourire en y repensant…
Et j'avais moi-même (bon y'a plus de suspense, tu t'en doutes) oublié cette blague. Il a fallu que Carole me rafraîchisse la mémoire parce que je ne l'avais pas non plus postée sur Twitter à l'époque. Je la poste donc ici maintenant:
Je vous passe les détails, quand elle m'avoue Je pense que c’est la meilleure blague que j’ai entendu de toute ma vie. Je ne voudrais pas faire trop le malin. Ça reste entre nous.
Voilà où j'en suis pour l'instant. D'abord j'explique mes blagues, c'est comme ça je n'y peux rien. Ensuite je dois bosser sur une méthode plus fiable, parce qu'actuellement ma mémoire et mon système de récupération de données dans mes archives, c'est les autres. Mais je ne maitrise rien.