3 janvier 20211 Comment

Ecrire c’est vivre deux fois

Ce matin j'ai posté cette photo d'une partie de mes carnets de 2020 et Yannick Schutz est venu taper sur l'épaule de mes messages privés sur Instagram pour savoir ce qu'il y avait dedans. Ce ne sont pas des Morning Pages (je n'ai toujours pas écrit ce petit article que j'avais promis il y a quelques mois — mais ça arrive), ce sont plutôt des carnets de travail, qui contiennent des notes, des collages, une serviette, une idée, un autocollant, beaucoup de dates tamponnées, des dessins sans regarder ou des dessins de projets futurs.

J'en avais partagé un extrait il y a quelques mois.

Il m'a ensuite montré deux images de ses carnets à lui et en lisant les quelques mots qui étaient visibles, des notes sur un modèle de film argentique pour son appareil photo et des mots sur l'océan, j'avais l'impression de vivre le même moment que lui quand il les avait écrits. Avec le recul c'est effectivement ce qu'il se passe constamment quand on lit les mots des autres, on revit leurs moments, donc rien de nouveau sous le soleil, mais c'est la première fois que je me suis dit:

Ah mais écrire, c'est vivre deux fois.

Ma première réaction à la sortie de cette phrase c'était de me dire Waouw quel génie de sortir ça comme ça, spontanément. Mais j'ai vite remis mes pieds sur la terre ferme et l'effet de surprise n'a duré qu'un temps. Il faut toujours vérifier ses coups de génie sur Google, c'est plus prudent, parce que c'est sûr et certain qu'une phrase aussi évidente, voire pompeuse, a probablement déjà été écrite. Et effectivement.

Créer c'est vivre deux fois

Albert Camus

Pour aller plus loin, comme disent les livres, voilà une petite explication des mots d'Albert.

Sinon, merci Yannick pour la discussion de ce matin et les images de tes carnets qui m'ont inspiré ce post, qui fait partie d'une série de un seul article, intitulée #noteback, dans laquelle je partagerai régulièrement l'intérieur de mes carnets.

14 février 20201 Comment

Premier journal. Nouveau journal.

Le nouveau et l'ancien journal.

Depuis le 21 novembre 2019, j'ai tenté de prendre une nouvelle habitude. Tout noter et tout écrire — enfin, le plus possible — tous les jours. Quelques extraits ont trainé sur Instagram ou dans ce précédent article et j'ai réussi à garder le rythme, de faire un peu, parfois beaucoup, mais tous les jours.

C'était aussi l'occasion de tester un nouveau modèle de carnets, le Zequenz, qui a un format intermédiaire, que je n'ai pas pu retrouver chez Moleskine ou Leuchtturm1917, tant dans la taille (plus ou moins 18cm x 12cm) que dans le nombre de pages (280).

La dernière entrée date du 9 février 2020, ça équivaut à 80 jours. Et 80 jours c'est une bonne durée pour faire le tour d'un carnet comme pour faire le tour du monde selon Jules Vernes. Deux mois et 18 jours pour remplir 280 pages de collages, de petits textes, de comptes rendus, de mes journées, de petits poèmes mais surtouts beaucoup de dessins de tasse de café, voire même une tentative de dessin avec du café.

J'ajoute le tag #noteback ici en dessous et je posterai sans doute plus régulièrement des extraits de cette nouvelle pratique, que je mets en place surtout pour me souvenir de choses, parce que finalement c'est vraiment ça l'enjeu, la mémoire (et le tour du monde).

Voilà quelques extraits du carnet que je viens de finir. Le nouveau est déjà bien entamé.

T'as remarqué que #noteback c'est un jeu de mot avec Notebook et Back, comme si on était en train de looking back dans les notebooks?

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